le continent : derniers milles...

Que furent bonnes le soir au soleil couchant les Pietra pression (50 cl) et les gelati à la châtaigne …

Au revoir Macinaggio

 Les 2 et 3 août 2012

Navigation : 30 heures. Distance parcourue : 141 milles

L’équipage est debout à 6 heures (du matin). 

Pati devant la Giraglia

Appareillage discret, puis petit déjeuner en mer. Pas grand chose à faire toute la journée (le pilote auto et le bourrin se chargent de tout en l’absence de vent), 

sauf à pêcher, lire, boire, manger, se baigner par 2700 mètres de fond (mais pas de plongée) et observer les animaux aquatiques (thons, dauphins, baleine à geyser, poisson-lune).

atelier "pêche"

atelier "lecture" sous bimini

atelier "cuisine"

 En fin de journée, les quarts s’organisent : de minuit à 3 heures, les Robin + Henri, de 3 heures à 6 heures, les Caire + Marie-Thérèse.

Quelques routes convergentes lors du premier quart, notamment avec un voilier sans feux et un cargo bizarre, doté d’un double système de feux, et donnant naissance à deux cargos distincts au fur et à mesure de notre avancée…

Le 2^ème quart traverse un mini pôt-au-noir provoquant une houle suffisamment forte pour empêcher le 1^er quart de dormir.

La pleine lune nous a accompagnés au delà du lever du soleil et nous observons les cotes du Levant, 

la Gabinière au sud est de Port Cros

puis Port-Cros, où nous nous amarrons vers 11 heures pour une journée de repos bien méritée.

le tour est bouclé par un apéro nostalgique

Capraia à Macinaggio

31 juillet

en mer vers Capraia, avec 1 ris dans la grand voile et tout le génois, 

En fait, notre tentative de mouiller devant le port de Capraia est infructueuse, tant les bourrasques qui descendent de la montagne vers la rade (vent de N-NW) sont violentes. Nous tentons d’autres criques, mais les falaises à-pic créent de violentes risées qui rendent le mouillage intenable. Nous nous rabattons finalement sur un lieu moins venté, et mouillons avec 50 mètres de chaine par 19 mètres de fond de roches sans oublier l’alarme mouillage GPS. Les rafales sont mesurées à 35 nœuds (force 8), alors que nos météos (Weatherman + Lamma Rete + Cross Med Corse canal 79) indiquaient NW  force 0 à 2 !

Au milieu de la nuit, pas vraiment de tout repos, nous devons nous rendre à l’évidence : l’ancre dérape en direction du large. Nous éprouvons l’étrange sensation de lire 60 mètres au sondeur, ayant mouillé 50 mètres de chaine. Au moins, le capitaine est rassuré : l’ancre n’est pas coincée dans les rochers… 

Le plan B est déclenché, et 

6 h, arrivée en rade de Macinaggio

nous faisons route sur Macinaggioque nous atteignons vers 6 heures du matin. Vent nul, mer calme, mouillage par 6 mètres de fond. Enfin dormir un peu, en attendant que les autorités portuaires locales veuillent bien nous trouver un "posto".

                                                                              

un bon bain requinque le capitaine

quel bonheur après les tourments de la nuit

notre prise de poste à Macinaggio

ça frotte dur

les automatismes sont vite repris...

Ostia à Capraia

27 juillet

De Ostia à Santa Marinella

Journée tranquille en direction de Santa Marinella 

où nous débarquons dans un village sympathique où l’église et un couvent à proximité promettaient un accueil paisible, mais nous découvrons très vite qu’un mariage occupe l’église et que la fête continuera au couvent relié , pour la circonstance, à l’église par un  déroulé de rouge tapis… Nous nous en souviendrons jusqu’à 2heures et demi du matin quand la musique obsédante de la fête qui résonne dans tout le port s’arrêtera enfin…

28 juillet

De Santa Marinella à l’île de Giannutri

Deux évènements principaux ont ponctué la journée :

*un passage de 3 dauphins  repérés par Patricia

il est énoooorme !

*en fin d’après- midi Yves capture un beau poisson (de 60 à 70 centimètres), tellement agité et lourd qu'il pète le fil avant de monter à bord …… Quelle déception ! on le voyait déjà sur le bbq du soir.

Le mouillage pour cette nuit est très agité et l’équipage a peu dormi !!!!

29 juillet

De  Giannutri à  l’île d’Elbe

Bonne journée de voile et de spi surtout !











Patricia et Marie–Thérèse décident, pour se réveiller, de prendre un bain pour bien commencer la journée . Très vite Henri a senti venir le mal de mer à cause de la houle et a dû porter les lunettes magiques !! Cet épisode est resté très provisoire .

Notre attention a été attirée par l’émergence progressive de l’île de Giglio et ,  plus près, 

par la présence du Costa Concordia couché sur le flanc devant le port : 

s’il y a quelques curieux il n’y a pas la foule de bateaux qu’on aurait  pu redouter…

Baignade de la totalité de l’équipage au large : une eau de rêve par sa couleur , sa limpidité et sa température .

Mouillage dans le port de Porto Azzuro …. 

Nous prenons l’annexe pour faire quelques emplettes ; 

Yves se fait le gardien du temple et surveille très scrupuleusement l’embarcation en dégustant sa gelati…. 

Pendant ce temps Sim et Dano étaient restés à bord et avaient concocté un repas à la hauteur de ceux qui l’avaient précédé ….. 

( Ce sujet mériterait un long chapitre tant l’ordinaire à bord est exceptionnel…..Le soin particulier que Sim et Pati attachent à la préparation , 

à la diversité et à la présentation des différents mets doit être particulièrement souligné… )

30 juillet

De Porto Azzuro à Porto Ferraio

Le lendemain l’appel de l’Empereur nous a conduits jusqu’à Porto Ferraio en contournant l’île par l’Est ;

 un ravissant port nous accueille (le plus beau port du monde de sa catégorie , selon l’amiral Nelson.) 

Courses et promenade dans le village ,,,, 

Après la messe, nous cherchons à rejoindre la maison de Napoléon que, malheureusement, les travaux dont elle fait l’objet nous empêchent de visiter…Mais,sans nous décourager,nous prenons le chemin de la citadelle d’où nous avons une vue plongeante sur le port ;

C’est avec une évidente satisfaction que Dano peut alors contempler BAHIA qui se tient fièrement où son maître incontesté l’avait amaré…Retour au centre historique et agréable soirée au restaurant(poissons variés, gelati…)

 et déambulation sur les quais  pour regarder les navires fraichement arrivés, des plus arrogants aux plus sympathiques…

magnifique bateau espagnol

31 juillet

De Porto Ferraio à l’île de Capraia :

jeu favori d'Henri !

La journée commence sous les auspices les plus favorables: Pati, tôt levée, a rapporté des croissants et c’est après un solide petit déjeuner que nous avons repris la mer cap Capria(pour une trentaine de milles environ) mer agitée à très agitée pour venir trouver un mouillage solitaire dans des conditions difficiles…Nous espérons, à l’heure où nous écrivons que la nuit sera tranquille…Cette étape nous aura donné l’occasion de vérifier,une fois de plus ,les talents culinaires de Sim qui a su transformer la banalité apparente d’un plat de spaghettis en quelque  chose de proprement exceptionnel !!! 

Ponza à Ostia

Petite précision sur Ponza, accueil désagréable à la marina la plus proche du centre ville (et du quai des ferry) : pour 13 Euros / mètre linéaire (record battu), on nous propose de nous aider à mouiller l’ancre au milieu des chaines et corps morts du port. Nous préférons mouiller l’ancre tout seuls à l’endroit signalé interdit par IMRAY, mais particulièrement fréquenté. A 20 heures, pour l’apéro, la Guarda Costiera nous demande gentiment de nous pousser de 20 mètres pour permettre au prochain ferry de manœuvrer. Ce que nous faisons. 10 minutes plus tard, notre place est occupée par un autre voilier… Ce qui ne gêne en rien d’ailleurs les manœuvres du ferry.

Mouillage calme dans un cadre idyllique.

Le 25 juillet : De Ponza à Porto Nettuno.

Navigation : 9 heures – Distance parcourue : 41 milles

Bonne nuit, bien reposante. Occasion de tester à nouveau l’alarme mouillage basée sur le point GPS du lieu d’ancrage. Le capitaine a réparé les WC du poste avant : un petit poisson s’était égaré sous le clapet d’admission d’eau de mer ! Route sans problème après avoir contourné les nombreux écueils situés au NE de l’ile. Nous croisons un porte-conteneurs et de nombreux chalutiers. Mer calme, la température remonte tellement que nous naviguons sous voiles et bimini réunis !

Pas de place pour nous dans le port à moitié ensablé d’Anzio. Nous passons à coté, au yacht club de Porto Nettuno, où nous bénéficions d’un accueil efficace et cordial, pour 50 Euros, tarif que nous n’avions pas vu depuis longtemps. 

Au programme : Gelati, achats de « frutas e verdura », découverte de la vieille ville, très sympa, douches, plein d’eau pour une fois pas trop désagréable au goût.

Le 26 juillet : de Porto Nettuno à Porto di Roma (Ostia)

Navigation : 8 heures – Distance parcourue : 35 milles

Du vent aujourd’hui, NW, justement là où nous allons. Nous décidons malgré tout de faire un peu de voile, et tirons un grand bord au large. 

Le bord suivant ne nous permet malheureusement pas d’arriver au but directement, aussi, vers 16 heures,  nous mettons le moteur face au vent et au fort clapot pour ne pas rater notre rendez-vous de fin d’après midi avec nos derniers équipiers, Marie-Thérèse et Henri.

 Effectivement, nous les retrouvons à la marina, avec armes et bagages. Comme pour les précédents, ce rendez-vous est parfaitement conforme aux prévisions, en temps, en heure et en lieu.

Il est d’ailleurs dignement fêté autour d’un Moët et Chandon, puis d’une pizza et de gelati colorées et goûteuses.

Marina super, propre, bon accueil et coût raisonnable.

Ventotene à Ponza

Le 24 Juillet :

 Navigation : 5h30 – Distance parcourue : 23 milles

La température est clémente et rapidement le ciel se dégage ce qui permet une bonne baignade en mer. 

Nous croisons 2 magnifiques voiliers avant d’arriver à notre destination. 

Ponza est la plus grande île de l’archipel des Pontines. 

Renommée, elle forme un long croissant déchiqueté. Son village  coloré s’étend en demi-cercle autour du port.