de Sidi Bou Saïd à Hammamet

Sidi Bou Saïd – Ras ed Drek

41 milles en 8 h 15

Petit port de Sidi Bou Saïd

Sidi Bou, la station des stars

Les autorités locales diverses, avec lesquelles Dano passe une bonne partie de la journée, nous confirment que le nom « BAHIA » signifie en langue arabe « belle, jolie, bonne ». De quoi donner une signification plus personnelle au nom hérité du précédent propriétaire du bateau…

Avec pour objectif de la journée Sidi Daoud et ses pêcheries de thons, nous quittons tôt Sidi Bou Saïd (après le couvre-feu, toutefois) et essuyons rapidement 2 orages avec quelques gouttes de pluie…

Port Sidi Daoud

Arrivés aux points GPS indiqués par le guide IMRAY, il a fallu nous rendre à l’évidence : pas de bouées cardinales en vue ! Après appels infructueux de la pseudo Capitainerie du port (canal 16 et téléphone),  nous décidons de prolonger notre route de 15 milles pour trouver à Ras ed Drek un abri sûr après avoir contourné le Cap Bon, véritable Cap Horn de la Méditerranée , avec comme challenge une arrivée avant la nuit…

Bien aidés par le vent, nous parvenons au but dans les temps. Mouillage  bien abrité du vent par fond de sable, par 2,50 m de fond, face à une plage déserte et à coté d’un petit port de pêche moderne et déserté. 

Passage du Cap Bon

Cap Bon

Le lendemain, nous nous sommes rendus compte que les cartes indiquaient mouillage et pêche interdits pour cause de … passage du pipe line du gaz algérien pour l’Italie. Merci IMRAY.

Raz ed Drek – Kelibia

15 milles en 3 h

Vue sur Kelibia du Fort byzantin

Petite étape, mais très agréable escale. Peu de yachts de passage ( un couple d’Américains, un couple d’Anglais, un Français solitaire sur un 45 pieds et deux français sur un petit voilier en escale prolongée). 

mélimélo de bateaux

Visite du fort byzantin, bonne daurade dans un restaurant chicos le soir, courses en ville le lendemain matin (Carrefour Market), visite du marché aux poissons abondants et bain de foule locale ; départ à 10 heures après les inévitables formalités douanières et policières.

Kelibia – Port Yasmine Hammamet

43 milles en 9 heures

Médina d'Hammamet

Vent dans le nez en permanence, sauf à la fin. Probablement à cause des courants le long de cette interminable plage de sable blanc, nous n’avançons que lentement au moteur (avec soit la GV , soit le gênois en appui). Les fonds de sable sont très hauts même loin de la côte, et, de plus,  nous devons éviter les « thonnaires » bien signalés par les cartes et leurs 4 bouées cardinales (que nous avons appris à connaître à cette occasion). Vus des dauphins à 2 reprises, étrangement très près de la côte. Succession de villages touristico-balnéaires, de grands hôtels de belles villas, le tout bien propret et sans commune mesure avec Bizerte, notre première escale un peu glauque.

Hammamet

Cela explique le haut degré de dépendance de l’économie tunisienne par rapport au tourisme, et les contre-manifestations des professionnels du secteur à Tunis (cf « La Presse de Tunisie » du 15/06/2012, quotidien que lisait attentivement Dano fin 60, début 70)

Arrivée à Port Yasmine Hammamet ( à 5 milles au sud d’Hammamet) , marina de type européen, accueil professionnel, formalités simplifiées, douches, eau, électricité et tutti quanti…