vendredi 27 juillet 2012

Ponza à Ostia


Petite précision sur Ponza, accueil désagréable à la marina la plus proche du centre ville (et du quai des ferry) : pour 13 Euros / mètre linéaire (record battu), on nous propose de nous aider à mouiller l’ancre au milieu des chaines et corps morts du port. Nous préférons mouiller l’ancre tout seuls à l’endroit signalé interdit par IMRAY, mais particulièrement fréquenté. A 20 heures, pour l’apéro, la Guarda Costiera nous demande gentiment de nous pousser de 20 mètres pour permettre au prochain ferry de manœuvrer. Ce que nous faisons. 10 minutes plus tard, notre place est occupée par un autre voilier… Ce qui ne gêne en rien d’ailleurs les manœuvres du ferry.

Mouillage calme dans un cadre idyllique.


Le 25 juillet : De Ponza à Porto Nettuno.
Navigation : 9 heures – Distance parcourue : 41 milles

Bonne nuit, bien reposante. Occasion de tester à nouveau l’alarme mouillage basée sur le point GPS du lieu d’ancrage. Le capitaine a réparé les WC du poste avant : un petit poisson s’était égaré sous le clapet d’admission d’eau de mer ! Route sans problème après avoir contourné les nombreux écueils situés au NE de l’ile. Nous croisons un porte-conteneurs et de nombreux chalutiers. Mer calme, la température remonte tellement que nous naviguons sous voiles et bimini réunis !

Pas de place pour nous dans le port à moitié ensablé d’Anzio. Nous passons à coté, au yacht club de Porto Nettuno, où nous bénéficions d’un accueil efficace et cordial, pour 50 Euros, tarif que nous n’avions pas vu depuis longtemps. 


Au programme : Gelati, achats de « frutas e verdura », découverte de la vieille ville, très sympa, douches, plein d’eau pour une fois pas trop désagréable au goût.


Le 26 juillet : de Porto Nettuno à Porto di Roma (Ostia)
Navigation : 8 heures – Distance parcourue : 35 milles
Du vent aujourd’hui, NW, justement là où nous allons. Nous décidons malgré tout de faire un peu de voile, et tirons un grand bord au large. 



Le bord suivant ne nous permet malheureusement pas d’arriver au but directement, aussi, vers 16 heures,  nous mettons le moteur face au vent et au fort clapot pour ne pas rater notre rendez-vous de fin d’après midi avec nos derniers équipiers, Marie-Thérèse et Henri.







 Effectivement, nous les retrouvons à la marina, avec armes et bagages. Comme pour les précédents, ce rendez-vous est parfaitement conforme aux prévisions, en temps, en heure et en lieu.

Il est d’ailleurs dignement fêté autour d’un Moët et Chandon, puis d’une pizza et de gelati colorées et goûteuses.


Marina super, propre, bon accueil et coût raisonnable.

mercredi 25 juillet 2012

Ventotene à Ponza


Le 24 Juillet :
 Navigation : 5h30 – Distance parcourue : 23 milles

La température est clémente et rapidement le ciel se dégage ce qui permet une bonne baignade en mer. 
Nous croisons 2 magnifiques voiliers avant d’arriver à notre destination. 


Ponza est la plus grande île de l’archipel des Pontines. 


Renommée, elle forme un long croissant déchiqueté. Son village  coloré s’étend en demi-cercle autour du port.












De Procida à Ventotene


Le 23 juillet : De Procida à Ventotene
Navigation : 8heures. Distance parcourue : 36 milles

La veille au soir nous avons accueilli Pati et Yves, arrivés par ferry de Naples.
Le temps ne serait-il pas entrain de changer ?...

aperçu du ferry avant d'en débarquer 





Après les bonnes journées sous le soleil, voilà quelques nuages et un peu de pluie pour reposer la peau. 







non non c'est pas la Bretagne !...



Nous détournons notre route pour éviter les gros grains et arrivons finalement accompagnés d’une grosse mer, d’un vent portant et d’énormes nuages noirs à Ventotene, une des 5 îles pontines.





Ventotene, la plus grande île du groupe culmine à 139m. Elle est couverte de maquis et de figuiers de Barbarie.







Ancien port romain taillé dans la lave dont l’entrée est très étroite, mais  pour Bahia, nous optons pour la Marina juste à côté où l’on nous a déroulé le tapis vert ! 





Le mouillage est agité et la pluie nous accompagne jusqu’au petit matin.

un peu plus de 20° !


samedi 21 juillet 2012

Baie de Naples


Le 19 juillet 2012. De Porto Procida à Pozzuoli.
Navigation : 3 heures. Distance parcourue : 8 milles.

Mouillage de déjeuner-baignade sous le Fortino Tenaglia, au sud de Baia (ça ne s’invente pas !), non loin d’une réplique des bateaux pirates tunisiens avec un jeune équipage british en délire.

Le nom de Baia vient de Baios, le navigateur d’Ulysse. La plupart des villas et des palais qui ornaient le rivage à l’époque romaine ont été submergés car la côte s’est affaissée au cours des 2000 dernières années. D’après les cartes antiques, le rivage aurait reculé d’au moins 900 mètres…
En fin d’après-midi, amarrage dans la Marina de Maglietta, propriété des chantiers Sud-Cantieri. Ce lieu nous semblait idéal pour permettre à Pierre et Michelle d’aller le lendemain à leur hôtel ; en fait, il n’y a plus de liaisons bateau (il est vrai que notre « Routard » date de 2007), peut-être un train, ou un bus. Visite de la ville, en quête d’infos complémentaires.

Pozzuoli
Ville délabrée et sale, parsemée de ruines romaines, voire d’un amphithéâtre romain qui se classe 3ème en dimensions (il existe beaucoup de 3èmes en dimensions: Pula en Istrie, El Djem en Tunisie, etc.). 

les fouilles

Je cite le Guide Imray (notre Bible à nous, navigateurs) : « On s’étonne aussi de voir les zones industrielles étendre leur réseau hideux sur les villas romaines et les ports antiques, transformant un paysage magnifique en quelque chose d’insignifiant, mais sans l’effacer tout-à-fait, de sorte que l’on distingue encore ce qui fut familier à Virgile, Auguste, Tibère ou Néron ».

En définitive, c’est pour le taxi qu’optent finalement Pierre et Michelle. Après une ultime révision du prix de la course (à la hausse, of course), nous nous quittons avec émotion.



Heureusement, un marché très sympa redore un peu le blason de la ville, mais, trop tard. Le capitaine n’a plus envie d’aller visiter les solfatares…


Le 20 juillet 2012. De Pozzuoli à Porto Miseno.
Navigation : 2heures. Distance parcourue : 4 milles.

Petite journée. L’objectif est de trouver un mouillage calme pour attendre Patricia et Yves, annoncés dimanche après-midi à Procida, pour nous permettre de ranger le bateau et de buller un peu, car un lourd programme nous attend pour rallier Hyères.

Misène, comme chacun sait, fût le compagnon et le trompette d’Enée. Cette anse bien protégée est très belle, mais aussi très fréquentée, surtout le week-end… Comme les indigènes sont ici plutôt « voile » que « moteur », et que le jeu à la mode consiste à faire le tour des bateaux au mouillage à plein régime (merci les scooters des mers), le volume sonore tout au long de la journée est équivalent à celui de la « tangenziale » de Naples. Bref, pas question de faire la sieste …