Au pays des îles éoliennes

11-12-13 juillet

Au pays des îles éoliennes : Vulcano - Salinas - Lipari - Panaréa - Stromboli

Vulcano

Eoliennes parce qu’elles sont sous le signe du Dieu Eole ? et pourtant question du vent , pas grand vent !! mis à part en partant de Panarea vers Stromboli: ouai ! 17 à 18 noeuds de vent au près : ça gitait et notre Michaela sortait la coculline... et les lunettes magiques !

Alors les îles éoliennes: certains disent que leur nom vient d’anciennes peuplades, « Les Eoles »qui s’y installèrent bien avant JC.

En tous les cas c’est un petit coin de la méditerranée où nous faisons l’expérience de grands moments d’éternité : des rochers aux couleurs balsamiques , ou blanches comme de la craie :mais non c’est la pierre ponce qui est encore exploitée, des falaises trouées de petites grottes : c’est le tour de l’île de Lipari qui nous enchante sous la banière de l’amitié au goût de gelati au chocolat ! C’est encore une mer aux reflets qui passent du bleu lavande , au bleu nuit et presqu’au noir profond autour de Sromboli.

Grand moment aussi lorsque nos mouillons dans une crique de Panarea, l’île Jet Set :Bahia fait fière figure avec son capitaine et sa capitaineresse  aux commandes et même dans l’eau à …vous ne croirez pas : 30,5 degré !!!! trop, trop bien .

En fait nous sommes depuis quelques jours sous un temps caniculaire : 38° sur le pont et 35 ° dans le carré : du rarement vu dans le coin.

Vulcano

Les îles sont aussi le pays qui prend racine au centre de la terre . 






Les fumées sulfureuses de Vulcano qui couronnent son grand cratère profond de 50m,       

Vulcano

Vulcano

Lipari

Lipari dans un écrin magique

Une des marines de Lipari

Thierry prépare la navigation sur Panarea

Panaréa le temps d'une baignade

spectacle insolite, sur une plate-forme ces messieurs déjeunent les pieds dans l'eau

les

vrombissements du volcan Stromboli qui crachent toutes les 15 minutes ses jets de lave en témoignent.

on vient nous chercher en gros zodiac pour l'ascension du Stromboli

Alors devant cet imposant volcan qui se dessine comme un enfant en ferait le contour , l’équipage au grand complet - de Daniel et Simone, en continuant       par Pierre et Michèle , sans oublier Thierry et Claude – rélève le défi sans se laisser impressionner par le soleil encore plombant à 18 h et gravit la bête : 

rendez-vous dans le charmant petit village Stromboli avec un groupe

900 m de dénivelé dans la cendre et les caillasses volcaniques, pris en main par un guide qui surveille sa troupe pour éviter qu’un des ses membres ne plonge dans le cratère . 

Le Sromboli se déchaine toutes les 15 minutes dans un déferlement de hurlements qui terrorisent Claude , il lâche ces feux d’étincelles  comme le montrent les photos…. Sauf qu’ une fois tous les 2 mois, il y a des nuages et c’est tombé sur nous……nous n’avons rien vu….trop dommage, on pleure ….heureusement que les casques pour éviter les jets de pierres et les masques anti poussière et les vociférations de la montagne et les photos du volcan  dans les boutiques de Sromboli sont là pour nous rappeler que bien loin sous nos pieds, la terre c’est le grand branlebas et qu’à tous moments les habitants de l’île sont prêts à déguerpir en laissant leur maison à Monsieur Sromboli.

Nous retrouvons ce cher Bahia à 1h du matin après quelques nombreuses bières pour l’hydratation (devinez qui en a bu le plus !) et après s’être gavé de calamars grillés .

La nuit fut dure ,dure : une houle d’enfer sous les éclairs du volcan :bref Daniel et Simone étaient sur le pont pour surveiller l’habitacle qui faisait des bonds ;à 6h du matin nous quittions les lieux , au moteur toujours, car Eole n’était toujours pas de la partie.

Nous fêtons le 14 juillet avec l’espoir d’une nouvelle pêche dont Pierre est passé maître, hélas un sac en plastique remplaçait la pêche prévue pour la Garden party du Bahia. 
Sim sauvait la mise avec une délicieuse tajine d’aubergines.

 Nous quittons la Sicile et ses îles mythiques avec Capri comme prochaine étape.