Procida

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A PROCIDA, ou comment entrer dans un tableau ???

Il y a d’abord vu du mouillage au Sud face à l’île de Capri en silhouette de fonds d’horizon, cette palette de couleurs chaudes, des taches orthogonales comme dans un tableau des premiers cubistes. Des jaunes, des rouges, des gris, des verts, des bleus arrangés dans une splendide composition. 

A l’examen des maisons adossées à la colline, toutes encastrées les unes dans les autres nervurées par de longs escaliers jusqu’à la crête où se serrent églises, dômes, anciennes constructions. La visite s’impose !

2 jours de repos à Procida, petite île ignorées du golfe de Naples qui semble restée à l’écart du temps. 

Jolie marina le long d’un quai coloré, des pêcheurs, des vendeurs de fruits et légumes, des gelateria et un réseau des petites rues pavées de grosses pierres de lave noire qui invitent à la ballade le nez au vent.

C’est beau, pauvre, souvent délabré, jardins suspendus couverts de plantes exotiques, cactus et citronniers, mais quel trafic de scooters et toutes sortes d’engins tonitruants qui font partie du charme italien pour les uns….et justifient largement le déploiement rapide de véhicules électriques pour les autres !