mercredi 18 juillet 2012

de Stromboli à Ischia (via Capri)


Les 14 et 15 juillet 2012.
Navigation : 30 heures. Distance parcourue : 136 milles

C’est mal reposé que l’équipage aborde cette longue traversée dans le but de mouiller à Capri. Mer généralement peu agitée, navigation le plus souvent au moteur, mais quelques belles périodes de voile au petit matin, bienvenues pour le repos de l’équipage. Nous croisons au début beaucoup de gros ferries, de pétroliers et de cargos (20 000 EVP environ…) qui vont en direction du détroit de Messine. Très peu de voiliers sur cette route. Le capitaine est soucieux, la fuite semble réapparaitre, puis disparaît. Ne serait-ce pas ce qui restait dans le tuyau d’évacuation bricolé (sans anti-retour) et qui ressortirait sous l’effet de la gite et du tangage ?


L’organisation pour la nuit est la suivante : Pierre et Thierry sont de quart jusqu’à 3 heures du matin, avec le soutien moral et parfois physique de Claude, Sim et Dano prennent le quart suivant.



L’ile de Capri se révèle magnifique au petit matin, sauvage et grandiose vue du sud, et nous l’arrondissons de très très près sans appréhension tant les fonds sont importants…









Malheureusement il nous faut vite déchanter : nous entrons dans Capri-Marina Grande à 8 heures, et abandonnons rapidement tout espoir de bullage : 


port complet, comme nous l’indique sans gentillesse la Capitainerie, réveillée un peu tôt peut-être…




































Déception pour les équipiers qui ne connaissaient pas Capri, vite oubliée par la perspective d’aller à Porto d’Ischia, certes moins jet set, mais avec un charme similaire. 


















Le port est mignon, très coloré, en un mot « italiano vero », et ses tarifs en définitive pas très éloignés de ceux de Capri (110 Euros la nuit !). Gelati très moyennes, mais « birre a la spina » locales fantastiques. Nous nous régalons de véritables et énormes « Mozzarella a la buffala » et Sim ingurgite d’énormes babas au rhum…Bref, le paradis sur terre.








Paradis toutefois un peu triste, 
puisque c’est ici que Thierry et Claude nous quittent pour retrouver les frimas annecéens. Après d’ultimes achats dans les « pasticciera », ils montent dans le ferry pour Naples et saluent l’équipage de Bahia du haut du pont.
















Le 16 juillet 2012. De Porto d’Ischia à Procida.
Navigation : 1 heure 30. Distance parcourue : 5 milles.
Après la plus courte navigation du périple jusqu’à ce jour, 
nous mouillons par 5 mètres de fond dans l’anse idyllique de Corricella, ile de Procida, dominée par un village aux petites maisons arabisantes et bariolées, aux églises et chapelles couvertes de coupoles, serrées les unes contre les autres. 














Couverture météo OK, l’anse n’est ouverte qu’aux vents du sud, et le vent annoncé –force 5- est de N-W, virant N-E. Le capitaine observe cependant que la plupart des bateaux quittent le mouillage en fin d’après –midi, et que le fond de l’anse est ourlé de brise-lames.

Vers 1heure du matin, le vent passe au N-E et une très méchante houle entre en plein, rendant notre position quasiment intenable. L’équipage s’accroche à ses banquettes, mais ne peut dormir. Décision est prise d’attendre le jour pour décaniller et aller de l’autre coté de la baie où les bateaux semblent moins secoués. Ce qui est fait, même si la houle rend encore le petit déjeuner délicat. Mais, une fois de plus, tout le monde est bien fatigué.



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