samedi 21 juillet 2012

Baie de Naples


Le 19 juillet 2012. De Porto Procida à Pozzuoli.
Navigation : 3 heures. Distance parcourue : 8 milles.

Mouillage de déjeuner-baignade sous le Fortino Tenaglia, au sud de Baia (ça ne s’invente pas !), non loin d’une réplique des bateaux pirates tunisiens avec un jeune équipage british en délire.

Le nom de Baia vient de Baios, le navigateur d’Ulysse. La plupart des villas et des palais qui ornaient le rivage à l’époque romaine ont été submergés car la côte s’est affaissée au cours des 2000 dernières années. D’après les cartes antiques, le rivage aurait reculé d’au moins 900 mètres…
En fin d’après-midi, amarrage dans la Marina de Maglietta, propriété des chantiers Sud-Cantieri. Ce lieu nous semblait idéal pour permettre à Pierre et Michelle d’aller le lendemain à leur hôtel ; en fait, il n’y a plus de liaisons bateau (il est vrai que notre « Routard » date de 2007), peut-être un train, ou un bus. Visite de la ville, en quête d’infos complémentaires.

Pozzuoli
Ville délabrée et sale, parsemée de ruines romaines, voire d’un amphithéâtre romain qui se classe 3ème en dimensions (il existe beaucoup de 3èmes en dimensions: Pula en Istrie, El Djem en Tunisie, etc.). 

les fouilles

Je cite le Guide Imray (notre Bible à nous, navigateurs) : « On s’étonne aussi de voir les zones industrielles étendre leur réseau hideux sur les villas romaines et les ports antiques, transformant un paysage magnifique en quelque chose d’insignifiant, mais sans l’effacer tout-à-fait, de sorte que l’on distingue encore ce qui fut familier à Virgile, Auguste, Tibère ou Néron ».

En définitive, c’est pour le taxi qu’optent finalement Pierre et Michelle. Après une ultime révision du prix de la course (à la hausse, of course), nous nous quittons avec émotion.



Heureusement, un marché très sympa redore un peu le blason de la ville, mais, trop tard. Le capitaine n’a plus envie d’aller visiter les solfatares…


Le 20 juillet 2012. De Pozzuoli à Porto Miseno.
Navigation : 2heures. Distance parcourue : 4 milles.

Petite journée. L’objectif est de trouver un mouillage calme pour attendre Patricia et Yves, annoncés dimanche après-midi à Procida, pour nous permettre de ranger le bateau et de buller un peu, car un lourd programme nous attend pour rallier Hyères.

Misène, comme chacun sait, fût le compagnon et le trompette d’Enée. Cette anse bien protégée est très belle, mais aussi très fréquentée, surtout le week-end… Comme les indigènes sont ici plutôt « voile » que « moteur », et que le jeu à la mode consiste à faire le tour des bateaux au mouillage à plein régime (merci les scooters des mers), le volume sonore tout au long de la journée est équivalent à celui de la « tangenziale » de Naples. Bref, pas question de faire la sieste …


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

oui c'est bien ici pour vos commentaires !