De Palerme à Cefalù
32 milles, 7
heures 30 de navigation
Palerme est un grand port industriel et
commercial, disposant de marinas pour les plaisanciers au coeur d’une activité
foisonnante, avec une véritable activité de port, un vrai chantier naval comme on
n’en voit plus, des pêcheurs, des cargos, d’énormes navires de croisière type
« Costa Concordia » qui accostent et vont larguer leurs milliers de
touristes dans la ville alors que nous quittons le ponton.
Il dispose de bons mécaniciens et d’un
large stock de pièces de rechange, si bien que la pompe de refroidissement
moteur est entièrement et promptement démontée dès le lundi matin. Pour les
spécialistes, l’axe présentait des petites « criques » en surface,
suffisantes pour que l’étanchéité effectuée par les joints spi se soit
dégradées, et que ceux-ci aient été détruits progressivement. Curieux pour un
moteur ayant aussi peu tourné… Bref, après rechargement des endroits endommagés
à la soudure, puis usinage, l’axe reprend fière allure et la fuite est arrêtée.
Cap sur Cefalù à l’est.
La côte que nous suivons au départ est
belle et verte au pied de montagnes très escarpées et arides au deuxième plan. Du
vent, mais dans le nez, comme tous les jours depuis notre bord de spi entre
Marsala et les Egadies.
Cefalù, une jolie marina derrière la
vieille ville au pied d’une falaise redoutable.
Cefalù |
Le normand Roger II en a fait
l’un de ses fiefs pour montrer sa puissance et résister à ses adversaires, d’où
une splendide cathédrale du 12°siècle surplombant des terrasses de
« gelateria » bien inspirées.
Au coucher du soleil en rentrant sur le bateau |
De Cefalù à Porto
di Ponente (Vulcano)
50 milles, 10
heures 30 de navigation
Lever matinal pour rejoindre les îles
Eoliennes à 50 milles et Vulcano, première étape sur l’archipel. Journée
gas-oil, pas le moindre souffle de vent, il fait chaud.
Michelle et Pierre |
Claude et Thierry |
Depuis le large le chapelet des îles éoliennes montre des sommets très escarpés et l’arrivée sur Vulcano est superbe avec des volutes de souffre au sommet et sur les flancs jaunis du volcan, des blocs de lave massifs dans les criques. Pour la première fois depuis notre départ d’Hyeres, nous rencontrons beaucoup de yachts.
Mouillage très agréable dans une chaleur
étouffante et plongeon collectif.
Petit village étonnant plongé dans les
odeurs de souffre et au milieu de reliefs aux belles couleurs volcaniques, des
fans de bains de boue sulfureuses étranges silhouettes blanches et crouteuses
telles des fantômes étalées sur les rochers……
Coucou les fiers navigateurs,
RépondreSupprimerimprégnés des fumées sulfureuses de Vulcano, après les eaux boueuses de Pantelleria, l'équipage de Bahia va revenir dans une forme éclatante. Cela nous fait du bien de suivre vos aventures et de nous replonger dans le bain de la croisière; il fait si froid à Paris. Dès demain ns partons pour la Savoie, espérant retrouver l'été, en compagnie de notre Isabelle, fraichement opérée de l'épaule, en bonne voie pour prendre son job en Septembre. Merci encore Dano et Sim de nous avoir fait partager votre plaisir de la voile et découvrir des régions inconnues pour nous. Plein de baisers à tous les 6.Bon vent. Chantal
Au fait Sim , bravo pour le maillot de bain!!
RépondreSupprimerChantal